Visionnages en cours #03!


Coucou les sérivores! Troisième Visionnages en cours, avec de nouveau des séries en cours, que je suis en train de visionner en fonction de thèmes titillant ma fibre de sériphage, ou plus généralement car le casting m'envoie du rêve. 

Bien entendu, la saison 4 de For all mankind démarrant, je retourne avec grand plaisir dans cette course à la conquête spatiale uchronique, proposée par le créateur du reboot de Battlestar Galactica; Ronald D Moore. Nous sommes dans les années 2000, la guerre froide s'achève avec la collaboration des USA, de l'URSS, de quelques autres pays et du secteur privé, pour une colonisation de Mars un peu plus apaisée. Le moteur ionique permet des voyages plus rapides, et c'est la chasse aux astéroïdes qui démarre. Tout simplement passionnant, dès le premier épisode! 

Je continue Lessons in chemistry, un show porté par Brie Larson parlant cuisine, mais surtout, émancipation des femmes à travers une icône de la télévision des années 60, profitant de sa position pour faire passer des messages aux ménagères. J'aime beaucoup. Le côté bons sentiments est contrebalancé par la bêtise des uns et des autres, engendrant des injustices me faisant enrager. Et malgré cela, le show est presque un feel-good.

Saison 2 pour Invincible, le show de Robert Kirkman, adapté du comic book éponyme. Omni-man est parti, laissant une humanité choquée, et surtout, un fils trahi. Tout cela sent très bon - façon de parler - et comme je ne me souviens pas des premiers arcs, ce sera encore mieux! C'est vraiment très violent, à déconseiller aux âmes sensibles, et cela reste suffisamment différent du cynisme total de the Boys pour rester intéressant. Ici, les super-héros sont héroïques, mais ce sont les combats qui restent excessivement violents, n'épargnant personne.

Egalement une saison 2 pour The Gilded age, de Julian Fellowes! Après Downton abbey, comment créer une histoire chorale de qualité? Eh bien si ce show est un cran en-dessous, il n'en reste pas moins vraiment très bon, avec toute une galerie de personnages aux motivations complexes, et aux moralités étoffées, dans une New-York en pleine expansion grâce aux fortunes engendrées par le chemin de fer. 

Et enfin, une série de Taylor Sheridan, sur le premier marshal noir post guerre de sécession; Lawmen Bass Reeves. Je ne sais pas encore si je vais accrocher à ce show, les personnages sont toujours aussi durs, mais empreints d'humanité, comme dans toutes les séries du showrunner, mais comme avec 1923, malgré un casting intéressant, j'ai peur de certaines redites. A voir! 

Le guide des Kdramas!

 


Coucou les sérivores! Les éditions 404 m'ont gentiment envoyé un exemplaire du Guide des Kdramas, proposé par Sam et les dramas et Hayden Deterra, avec plus de 150 références de séries télé sud-coréennes, mais pas que! Le livre est très coloré, chapitré en fonction des nombreux thèmes comme la romance, la fantasy ou le policier - oui, le terme Kdramas regroupe bien tous les genres - 

C'est un domaine dont je ne connais que les plus populaires séries, et là, c'est un vaste tour d'horizon, avec de nombreuses références et pour chacune, un ressenti de l'autrice, extrêmement pointue sur le sujet, et dont je vous recommande la chaîne Youtube, pleine de pépites passionnantes. On s'immerge très facilement dans tout un autre monde, proche de celui de nos séries occidentales, et pourtant avec ses propres codes, ses figures emblématiques et des codes parfois surprenants. Pour ma part, j'avais toute confiance en Sam et les dramas, je me suis donc laissé guidé à travers ces nombreuses séries, regroupées en thèmes classiques. J'ai particulièrement apprécié les exemples liés à la Thaïlande ou au Japon, que l'analyse fine de l'autrice permet de bien distinguer de la production coréenne.

Merci à 404 éditions pour cet envoi, me permettant d'approfondir ma connaissance sur tout un volet dans le domaine des séries télé. La Corée du Sud est un curieux mélange d'influences asiatiques et occidentales, l'autrice profite d'ailleurs de l'occasion pour aborder des éléments culturels et historiques. L'éditeur propose plusieurs livres liés à la Corée, y compris un de recettes, celui-ci ouvre une porte vers une culture pop surprenante!



The Continental, créer un underground puissant

 


Coucou les sérivores! La courte série dérivée de la saga cinématographique John Wick, produite par Peacock et réalisée par Greg Coolidge, Kirk Ward et Shawn Simmons s'est rapidement terminée, après trois épisodes de 90 minutes, proposant d'approfondir un peu plus cet univers d'assassins internationaux, de règles immuables - mais que tout le monde enfreint - et de codes faisant penser à celui de la piraterie. Pour l'occasion, l'action est recentrée sur le fameux Continental de New York, cette fois-ci dans les années 70 et avec seulement une poignée de protagonistes liés aux films. Pas de Keanu, mais un proto John Wick en première partie, nous faisant brièvement croire à une simple redite de ce qui aura fait le succès de la licence. Fort heureusement, il ne s'agit pas de ça, mais de la classique formule Vengeance/ Braquage, avec l'origin story de Winston Scott, cherchant à s'emparer de l'hôtel, aux mains d'un Cormac O'Connor incarné par un Mel Gibson en pleine crise de cabotinage extrême.

Bon, honnêtement, la série est correct, se laissant regarder malgré quelques longueurs et un braquage dont on voit toutes les grosses ficelles très en avance. L'action est omniprésente, tout le monde est badass, bien habillé et poseur, c'est du John Wick. 

Je profite de son visionnage pour griffonner quelques notes concernant ce qui a fait la force des films, cette mythologie des truands, encore une fois entièrement empruntée au monde fantasmé de la piraterie, avec sa Grande table, ses émissaires, ses armées infinies de porte-flingues et des traditions séculaires. Tout cela peut parfaitement se retranscrire dans n'importe quel contexte un tant soi peu urbain. The Continental nous montre en effet qu'au-delà du fameux hôtel et des groupes influents composant la Grande table, existent des organisations et groupes de truands plus ordinaires, ayant connaissance de ce monde souterrain, mais n'y ayant pas accès. Le personnage de Cormac O'Connor, petit truand local, semble bien avoir été "promu" par la Grande table afin de diriger le Continental, mais la majorité des seconds couteaux que nous découvrons se tiennent prudemment à l'écart des affaires de l'hôtel. 

Il y aurait donc deux mondes souterrains, l'un composé de voleurs, magouilleurs et mafieux ordinaires, avec une moralité plutôt grise, tandis que les organisations regroupées autour de la Grande table seraient plus sombres, unifiées et disposant d'énormes ressources à l'international. Les premiers formeraient autant de points d'entrées pour les seconds, et le cas de Gene nous montre qu'il est également possible de quitter la protection du Continental, bien que la porte de sortie dans ce sens semble plutôt généralement être une mort très graphique. 

Inclure cette structure de l'underground dans un jeu de rôle semble assez simple sur le papier. La Grande table serait une organisation tentaculaire, aux motivations plutôt obscures et sûrement avec des ambitions démesurées, disposant de sa propre monnaie, de règles et rituels pour chaque aspect de la vie de ses membres, ainsi que d'une influence à tous les niveaux supérieurs de la société. Face à cela, des groupes locaux jaloux, convoitant cette forme d'impunité totale, parfois prêts à soutenir les actions d'ambitieux inconscients, cherchant la vengeance ou le pouvoir. L'on comprend à travers les films et la série que la Grande table dispose principalement de moyens de rétorsion extrêmes, brisant non seulement la vie de ses adversaires, mais également leur famille et pour faire bonne mesure, tous leurs proches. 

En réalité, à travers différents jeux de rôles ayant développé de telles organisations tentaculaires, le fanatisme de leurs membres s'apparente fréquemment à une ferveur religieuse, je pense par exemple à la Fraternité écarlate dans le monde de Greyhawk. Ici dans the Continental, nous ne connaissons pas les fondements de la Grande table, ce qui pousse des assassins à se plier ainsi aux règles, au-delà d'une vie de privilèges. Nous y croisons des psychopathes, comme Hansel et Gretel, sans vraiment cerner leurs motivations à servir l'organisation. Mais comme nous voyons ici une préquelle aux films, peut-être qu'il existe des lignées entretenant les principes de la Grande table, un peu comme dans Vampire, la Mascarade, figeant les traditions dans un temps long, donnant ainsi l'impression d'une force immuable, éternelle, usant le plus souvent de son simple nom en tant que menace. Et c'est bien ce mystère autour de la réalité de la Grande table, qui lui donne toute sa puissance, on le voit d'ailleurs s'étioler avec la découverte de plusieurs Continental à travers le monde, et des rebondissements mettant en cause la nature sanctuarisée de l'organisation. 

Quoiqu'il en soit, j'espère que ces quelques lignes vous donneront des pistes pour développer une mystérieuse organisation, encore plus méchante que vos habituels méchants, dissimulée dans l'ombre et influent sur des sociétés entières!



Poker face, la nouvelle Columbo

 

Coucou les sérivores, j'ai déjà abordé le sujet de Poker face, une série Peacock réalisée par Rian Johnson, également sur Knives out et Glass onion, et même si le show n'est pas terminé, je profite du visionnage d'un nouvel épisode pour vous en toucher deux-trois mots.

Nous suivons les péripéties de Charlie Cale, interprétée par Natasha Lyonne, ayant la capacité de détecter les mensonges de manière intuitive. Un don dont elle se serait bien passé, car l'entraînant invariablement dans de sordides histoires, la forçant tout d'abord à fuir, poursuivie par un puissant personnage mafieux, puis à errer d'un petit job à l'autre, avec à chaque fois un nouvel environnement, et des crimes qu'elle révèle au grand jour.

La structure des épisodes est toujours la même, nous montrant le ou les criminels en train d'élaborer et mettre leurs plans à exécution, puis retour en arrière pour nous révéler comment Charlie se voit mêlée à tout le bazar, et parvient à discerner les mensonges.

Poker face est clairement taillée sur mesure pour l'actrice Natasha Lyonne, qui irradie ici d'un magnétisme incroyable, rendant son personnage un peu babacool très attachant. Pas du tout justicière, sans aucun super-pouvoir, elle tente juste de faire son possible pour révéler les crimes. Tout cela rappelle Columbo, tant dans la structure des épisodes que dans son côté débonnaire. Mais si l'inspecteur s'attaquait généralement à la bourgeoisie, Charlie Cale vie sur la route et croise des gens bien plus ordinaires, s'attachant à eux, montrant même les côtés humains des criminels.

Réalisateur inspiré, rôle principal extrêmement brillant, casting prestigieux à chaque nouvel épisode, je ne peux que vous recommander chaudement Poker face, tant pour la qualité de la série, que pour l'inspiration rôliste autour de scénarios aux structures originales. 

Rétro-série #03 : Les années 70!

 


Coucou les sérivores! Terminado le noir et blanc des sixties, place à la couleur, aux pantalons pattes d'éléphant et à un éclairage un peu plus cru dans les séries contemporaines! Pour le monde des séries télévisées, les années 70 correspondent à une explosion des achats de téléviseurs, et donc d'un besoin grandissant de la consommation de contenus aptes à maintenir le grand public en attente des spots publicitaires. Pour ce faire, la série policière reste le principal atout des networks, avec la création du Procedural, un genre nous montrant la méthodologie d'un héros pour résoudre des crimes, avec un soupçon de technique policière, un peu de bagarre et beaucoup de hasard heureux. Bien évidemment, je parle de Columbo, incarné par Peter Falk. Voilà l'expérimentation typique de cette période, nous montrant un inspecteur du LAPD, n'aimant ni les armes, ni les autopsies, ne courant pas après les criminels, ayant peur de l'eau et des hauteurs. Pas tout à fait un concurrent à Rick Hunter donc! La série Columbo, bien que faible scénaristiquement, nous présente les crimes en début d'épisode - il s'agira d'ailleurs invariablement d'une personne de pouvoir - le déroulement amenant ainsi les spectateurs à s'interroger sur le comment Columbo va découvrir le ou la criminel.le.

Les années 70, c'est aussi pour les séries une occasion d'aller tourner en extérieur, essentiellement dans les grands centres urbains, où l'on va dynamiser les poursuites en voitures, mais surtout montrer une certaine forme du réel. Les minorités ethniques sont là, surtout dans le genre de la sitcom, où un humour convenu permet malgré tout de faire passer des messages sociétaux. On ne dénonce pas vraiment, mais le message passe. On parle également un peu plus des femmes, avec les héroïnes de Charlie's angelsou, dans un tout autre registre, l'adaptation de la Demoiselle d'Avignon - même si par chez nous, les modes restent ancrées dans les sixties - C'est d'ailleurs la déferlante des show américains sur le monde, comme Starsky and Hutch, montrant donc un environnement urbain prospère et à la limite de l'étouffement. 

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Pour CàlT, jouer dans les 70's est l'occasion d'aborder la série policière d'action, centrée sur des personnages ancrés dans le réel, mais accomplissant de temps à autre des actions d'éclat. Autant dire que ce sera l'Audace qui devra être privilégiée. L'autre idée apportée par les seventies sera celle d'une satire sociale incluse dans une sitcom. Imaginons le concept du tournage d'une sitcom, avec des participant.e.s issu d'une ou plusieurs minorités, devant faire passer un message sociétal allant contre les normes établies, d'un point de vue pédagogique, ce genre de session serait plutôt intéressant.

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Visionnages en cours #02

 


Coucou les sérivores! Second Visionnages en cours, avec de nouveau des séries en cours, que je suis en train de visionner en fonction de thèmes titillant ma fibre de sériphage, ou plus généralement car le casting m'envoie du rêve. 

Je commence avec ce qui est pour moi une valeur sûre à tous les niveaux : Poker face, un show de Rian Johnson (Knives out et Glass onion), sur Peacock, et avec dans le rôle principal, fait sur mesure, Natasha Lyonne, éblouissante en ancienne joueuse de poker, se tenant - difficilement - à carreau, car disposant du don de sentir les mensonges. La série démarre très fort, avec toute une galerie de seconds couteaux auxquels il ne faut pas trop s'accrocher. 

The Last of us, sur HBO avec un duo très attachant à base de Bella Ramsey et Pedro Pascal... Et pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. C'est bien ficelé, on ne s'ennuie pas, mais il ne se passe pas grand chose, et malheureusement, la traversée d'un monde apocalyptique peuplé de monstres zombifiés, ça a déjà été vu un certain nombre de fois. N'ayant pas joué aux jeux vidéos, j'ai surtout la sensation que chaque rencontre est un clin d'oeil pour les fans, ce qui me laisse un peu de côté.

Hello tomorrow, sur Apple tv, est un show rétro-futuriste nous faisant suivre le quotidien de vendeurs de propriétés clés-en-main sur la Lune. Pour le moment, ce n'est pas très intéressant et j'ai surtout l'impression que l'aspect rétro-futur est juste saupoudré sur une série de portraits nous faisant surtout du drama familial. On verra bien! 

Ma série feel-good du moment, elle aussi sur Apple tv, c'est Shrinking, de et avec Jason Segel, excellent en psy paumé aprés la mort de son épouse, reprenant pied peu à peu grâce à ses patients, sa fille, sa voisine encombrante et surtout, grâce à un Harrison Ford bougon et très touchant. Si vous aimez Ted Lasso, Shrinking vous fera autant de bien! 

Grosse hésitation avant le visionnage du pilote de cette saison 3 de Star trek Picard, sur Paramount+. Je n'avais même pas pu finir la saison 2, tellement Q et ses intrigues à deux balles ne m'ont jamais intéressées, mais ici nous repartons plutôt sur de la bonne vieille nostalgie, avec l'introduction de Beverly Crusher, et du reste de l'ancien équipage, tout en incluant les nouveaux copains et copines de Jean-Louc! 

Warrior nun, l'église catholique en PLS

Coucou les sérivores! Bon alors je n'en attendais rien, mais finalement, je me suis laissé entraîné dans un visionnage intensif de Warrior nun, de Simon Barry, sur Netflix, librement adaptée du comic book de Ben Dunn. Nous y suivons les aventures d'Ava, une adolescente tétraplégique et accessoirement morte, recevant le Halo, une puissante relique la ressuscitant et lui conférant des pouvoirs surhumains. Elle est rapidement approchée par les Sœurs de l'Ordre de l’Épée cruciforme, combattant les démons à coups de tatanes et de flingues. En tant que Nonne guerrière, Ava est l'élue de cet ordre religieux et doit mener la guerre. Malheureusement, cette destinée ne l'enchante pas tellement, et l'on va passer pratiquement toute la première saison à la voir douter, lutter contre les choix qui lui sont imposés. 

L'intrigue n'est pas folle, les personnages pas tellement intéressants, mais il y a une dynamique, un rythme différent des habituels produits Netflix, avec même une certaine intensité dramatique de temps à autre. D'ailleurs, le ton se veut souvent plus dramatique que dans d'autres shows s'adressant aux teenagers, et l'on peut se voir happer, le temps d'un binge-watching.

En termes de jeu, l'adaptation pour CàlT devrait se rapprocher d'une ambiance super-héroïque, avec des personnages formant probablement une cellule de nonnes affrontant démons et possédés. 12 jetons devraient suffire à créer une différence entre les personnages, supérieurement entraînés au combat, et des humains ordinaires. Impliquer la Nonne guerrière entraînera sûrement un déséquilibre entre les rôles, comme dans le jeu Scales de Croc, mais en figurante, pourquoi pas. 

 

Mais alors, que faire de sympa dans un tel sérivers? L'intrigue principale implique la présence d'une dimension voisine, d'où serait arrivé l'ange Adriel, ayant fait don de son aura divine à la première Nonne guerrière. Nous allons découvrir que les fondements de cette histoire sont plus complexes que prévus, et que la hiérarchie pontificale s'avère quelque peu vérolée. Cela reste cependant une série de pure action, inutile d'y placer des mystères complexes, ou des sous-intrigues développant le lore. Sans surprise, Adriel est méchant, plusieurs alliés trahissent en cours de route, seul subsiste le noyau dur des gentils, rapidement identifiables. 

Il n'y a pas vraiment de pouvoirs surnaturels, à l'exception du Halo et des armes en divinium. Tarrasques et démons sont des antagonistes ne pouvant que très difficilement être vaincus par des soeurs ordinaires, mais nous découvrons quelques petites entorses à cette règle, par exemple avec l'implantation de divinium dans un corps humain, ou en tatouages, pour le Père Vincent. Il est également tout à fait concevable que d'autres serviteurs de Reya, l'entité tenant lieu de Dieu ici, agissent pour leur propre compte sur Terre, en ayant influencé les autres religions du Livre, ou pourquoi pas, de plus anciennes, donnant naissance à des mythes connus. Sans l'implication de la Nonne guerrière, il est possible de revenir à des intrigues centrées sur une ville ou une région, avec des antagonistes plus modestes qu'un ange. 


 

Outre l'action devant être mise en avant, il sera également important d'amener un contexte historique, lié à l'intrigue et aux personnages. Un côté investigation pourra ainsi être mis en place, qu'il faudra entretenir avec un rythme soutenu. Il est aussi possible de déplacer l'action à une autre époque, la série mentionne d'autres Nonnes guerrières, et encore une fois, il est tout à fait possible de développer d'autres chapitres de sœurs à travers le monde, voir même, une organisation similaire liée à religion différente.

Lovecraft country, l'enfer tentaculaire, c'est les autres!

En 2020, HBO aura eu la bonne idée d'ajouter Lovecraft country à son catalogue. Adaptation du roman éponyme de Matt Ruff, le show est produit par Misha Green, Jordan Peele et JJ Abrams et nous parle de cette bonne vieille Amérique des années 50. 
Hommage au genre pulp, la série va allégrement mélanger du fantastique, de l'horreur et de la science-fiction, nous faisant suivre un groupe de personnages noirs, dans le cauchemar de la ségrégation, pas si lointaine que cela, et pouvant revenir bien trop rapidement. Nous allons également voyager dans différentes dimensions, à travers d'autres mondes et époques. L'aspect horrifique goût Lovecraft est presque anecdotique, mais en réalité, c'est pratiquement toute l'intrigue qui passe au second plan face à la dénonciation d'une époque, d'une société, de laquelle, clairement, nous ne sommes pas si éloignés que cela. 

J'avais visionné une première fois quelques épisodes de Lovecraft country, et avait justement trouvé que le propos, la dénonciation du ségrégationnisme, ne me parlait pas particulièrement, et qu'il s'agissait d'une série militante, intéressante, mais ne s'adressant pas à moi. J'y suis revenu récemment, et si le show possède quelques défauts, celui d'amener justement ses sujets avec de gros sabots, entre autre, il n'en reste pas moins intéressant pour son contenu fantastique. Les personnages ne sont pas vraiment développé, mais permettent de partir dans plusieurs directions intéressantes, comme la passionnée d'astronomie, vivant plusieurs versions d'elle-même à travers le temps. On comprendra rapidement qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur, que chaque personnage aurait pu avoir son épisode dédié pour plus de clarté, mais au final, tout se mélange, et rien ne va jamais bien loin. Il n'en reste pas moins que Lovecraft country est une série intéressante, justement car elle part dans toutes les directions, en donnant des perspectives intéressantes. Je l'ai revue en tant que pratiquant du jeu de rôle, et y ai trouvé mon compte, en matière de pistes à explorer. 
Je sais que la série a fait un bide, avec des critiques très virulentes sur son aspect "black live matter", mais les Lois Jim Crow sont une réalité, et nos grands-parents vivaient à cette époque, preuve en est que tout cet enfer bien réel peut très bien revenir, au nom de la sécurité, ou de la démocratie. Lovecraft country est une série maladroite, sans doute, mais son propos est à écouter.  

La petite maison dans la prairie... Des valeurs humaines avant tout!

 


Coucou les sérivores! Little house on the prairie, c'est plus de 200 épisodes diffusés à partir de 1974 par NBC, crées par Michel Landon, et avant cela, il s'agit d'une série de romans éponymes de Laura Ingalls Wilder, accessoirement, c'est un monument dans le genre de la série familiale - j'allais écrire "de la comédie familiale", mais c'est bien plus que cela - maintes et maintes fois rediffusée à travers le monde. 

L'avantage avec la Petite maison dans la prairie est qu'il n'y a pas vraiment besoin d'en faire un résumé. Tout le monde se souvient de ce générique, ou à chaque épisode, une petiote se gauffre en dévalant une colline herbeuse. C'est l'histoire, à l'origine autobiographique, d'une famille de pionniers, les Ingalls, partant du Wisconsin vers Plum creek, dans le Minnesota, sur la nouvelle frontière américaine, dans la seconde moitié du XIXème siècle. Nous allons pouvoir observer leur existence, ainsi que celles des habitants d'une petite ville frontalière, confrontés à toutes les catastrophes naturelles imaginables, tous les travers humains, mais cela, en faisant preuve des plus hautes valeurs humaines. 

Nous dirons que ce tableau dépeint dans la série, sur la vie à la frontière, est pour le moins angélique, même si le show va classiquement alterner épisodes dramatiques et d'autres plus légers. Tout le monde est bien habillé, propre et poli. C'est une série familiale, l'intérêt n'est finalement pas de montrer une réalité, pour le moins compliquée et un peu plus sale, mais plutôt de porter des valeurs positives, en lien avec la famille. Sans surprise, nous retrouvons ici le soft power américain, nous vantant ce mode de vie des Ingalls comme vertueux et idéal. Néanmoins, nous sommes dans les années 70, et malgré un "tout le monde est beau, tout le monde il est gentil", quelques épisodes mentionnent une certaine forme d'émancipation des filles, ou abordent la question de la différence culturelle et ethnique. 

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Il apparaît évident que faire jouer une session de Comme à la télé dans le sérivers la Petite maison dans la prairie ne nous plongera pas dans de folles aventures empreintes de violence et d'impasses à la mexicaine! De par sa popularité, le show sera plutôt employé pour viser son public-cible : La famille. Les messages seront simples, les défis à taille humaine et l'action tournée vers l'investigation et le dialogue. Un parfait outil de cohésion familiale.

Pour le côté technique, pas grand chose à ajouter. 8❂ suffiront amplement à définir les personnages, les spécialités seront ancrées dans l'artisanat ou le relationnel, les phrases-chocs seront des gimmicks anodins ou humoristiques. Il faut comprendre que les pionniers de Little house on the prairie ne sont en rien ceux des show modernes comme 1883, par exemple. Leurs vies sont émaillées de drames, mais d'un épisode à l'autre, tout revient à la normale, les conséquences ne sont pas énormes. Sauf lorsqu'il s'agit de coller de près aux évènements des récits de l'autrice, comme la famine ou un terrible blizzard. 

Bien qu'elle aura été employée de temps à autre, la structure en arcs narratifs est à éviter, afin d'entretenir un sentiment de légèreté, amenant pour les participant.e.s la certitude que l'affaire se règlera en fin d'épisode. Les flashbacks conservent leur utilité, mais je recommande de n'employer ni les ellipses, ni les Deus ex machina. Une session de la Petite maison dans la prairie se voudra plutôt être pédagogique, afin de mettre en lumière l'entraide et les liens familiaux, face à un monde moins complexe que la réalité, mais pouvant amener quelques défis. 


Il ne faudra pas oublier que les pires méchants dans ce sérivers sont justes bêtes ou ignorants, et qu'un peu de bonté et d'argumentation les ramènera à la raison. Criminels et indiens ne provoqueront jamais de carnage, et jouer sur la corde sensible, en essayant de comprendre pourquoi ils sont si méchants, résoudra plus sûrement la scène qu'un duel au crépuscule - parce que oui, il y a des flingues, mais ils ne servent pas à tuer

Un point intéressant serait d'incarner des enfants, un peu comme dans le sérivers Stranger things (un article ICI), afin de limiter les possibilités d'actions, tout en incitant à jouer avec une certaine candeur, mais également afin d'avoir la contrainte des Parents. 

Vous l'aurez compris, la Petite maison dans la prairie n'est qu'un prétexte afin d'appuyer, le temps d'une session de jeu, sur des valeurs morales à mettre en lumière. Sa popularité permets d'entrer facilement dans le sérivers avec des références communes, et de jouer sans violence, ce qui est aujourd'hui fréquemment demandé par les curieux et curieuses souhaitant découvrir le loisir. L'idée même de jouer la famille Ingalls fera sourire, et c'est encore la meilleure porte d'entrée vers le jeu de rôle!

Epix, une proposition de séries intéressante!

 


Coucou les sérivores! Vous devez être au courant, c'est la grosse bagarre des plateformes télévisées, cherchant à diffuser les prochains gros succès, tout en nous noyant sous un déluge de publicités et d'abonnements toujours de plus en plus coûteux. On connaît les noms de Netflix, Amazon Prime ou Apple+, mais il y en a d'autres, bien d'autres! Et dans cette offre pléthorique, il y a une plateforme, plus modeste en apparence, mais proposant depuis quelques années des séries télé de qualité. 

Epix est la propriété de trois grands studios de cinéma, Paramount PicturesMGM et Lionsgate, fondée en 2009, elle commence à proposer du contenu original à partir de 2016, en pleine guerre des plateformes. Son point fort; Des séries intéressantes, portées par des casting en or massif. Ben Kingsley, Forrest Whitaker, Adrian Brody ou encore Nick Nolte, l'artillerie lourde est de sortie! 

Je vous propose un tour rapide, uniquement des séries produites pour Epix, sans parler des co-productions comme Belgravia ou Britannia, ni des émissions télévisées, nombreuses et visiblement plutôt intéressantes. 

Chapelwaite, d'après la nouvelle de Stephen King Jerusalem's lot/ Celui qui gardait le vers, avec Adrien Brody et Emily Hampshire dans les rôles principaux. Une histoire horrifique autour d'une maison familiale hantée, une descente dans la folie d'un jeune veuf devant protéger ses enfants, des cultistes, des vampires. Du très classique Stephen King, scénarisé par les frères Filardi et réalisé dans une magnifique lumière crépusculaire. 10 épisodes et une fin dramatique. 

Autre série horrifique, plus contemporaine cette fois-ci, From, de John Griffith, nous emmenant dans une petite bourgade américaine située... Nulle part, et attirant à elle des voyageurs ne pouvant plus en sortir, sauf a priori en mourant dévorés par des spectres nocturnes, dont les survivants se protègent grâce à de mystérieux talismans. Une intrigue prenante, une galerie de personnages plutôt classique, une petite saveur à la Lost, avec des mystères apparaissant régulièrement. Une très bonne surprise pour moi, et que je vous recommande donc! Une saison 2 aurai été commandée.

Je crois bien que Berlin station fut ma première série Epix, marquant donc le début d'une belle histoire d'amour - oui, carrément - il s'agit ici d'une série d'espionnage de Olen Steinhauer, tout à fait classique dans sa forme, impliquant la CIA en Europe, avec une montée en puissance des intrigues d'une saison à l'autre, et une assez bonne gestion du développement des personnages. Si vous aimez les histoires tordues de barbouzes, vous y trouverez votre compte!

Davey Holmes aura adapté le roman d'Elmore Leonard, Get shorty, déjà produit sous forme de film auparavant, et nous proposant de suivre les pas d'un truand lassé de sa vie criminelle, et souhaitant devenir producteur de films. Le réalisateur précise qu'il s'agit plutôt d'un hommage que d'une adaptation, mais l'essence est bien là, et le show mets en lumière Chris O'Dowd. C'est de la comédie pur jus, le show ne m'aura pas laissé une forte impression mais se laisse totalement visionner.

Perpetual grace LTD est un show du genre dit néo noir, avec un casting de folie mené par Sir Ben Kingsley et n'ayant connu qu'une unique saison. L'histoire, pour résumer, d'un escroc voulant se venger de ses parents, ayant détourné l'argent des fidèles de leur église... Voilà, sauf que chaque personnage amène son lot d'intrigues et de secrets, et que le show part donc dans toutes les directions. 

Nul n'échappe à Batman! C'est l'enseignement que m'a offert Pennyworth, ne mentionnant pas le justicier de Gotham, mais nous parlant plutôt de son fidèle valet, Alfred, qui dans sa jeunesse était lui aussi un justicier, mais plutôt saveur James Bond! C'est réalisé par Bruno Heller, qui a développé Gotham, l'autre série sans Batman. Personnellement, je me suis un peu ennuyé - sur le visionnage des deux shows - mais c'est très qualitatif, bien rythmé, et l'idée de rajouter de l'espionnage dans l'univers Batman est plutôt bien pensé.


Godfather of Harlem, une série de Chris Brancato et Paul Eckstein, préquelle du film American gangster, avec Denzel. Nous découvrons ici la vie de Bumpy Johnson, truand impitoyable, mais également père de famille et pilier de la communauté afro-américaine à l'époque de Malcom X. Le casting en or massif, avec Forest Whitaker et Vincent D'Onofrio en ennemis jurés, permet une immersion totale dans ce récit violent et passionnant, où les figures publiques croisent les légendes du crime organisé. 


Visionnages en cours #01

 


Peut-être l'aurez-vous remarqué, mes p'tits sérivores, mais l'offre en matière de séries augmente de manière exponentielle, avec également la multiplication des plateformes. Difficile de choisir, car oui, s'enfermer dans sa tanière durant plusieurs jours, à visionner des centaines d'heures de séries, cela n'est probablement pas bon pour la santé, physique et mentale. 

Et donc choisir des séries! Oui mais comment? Il y a quelques années, HBO et AMC étaient mes plateformes de prédilection, cela réduisait fortement le nombre de shows, mais l'arrivée de Netflix, d'Amazon ou encore d'Apple+ ont ramenés les quantités de séries à des chiffres élevés. Seconde option, le casting. Un Josh Brolin ou un Samuel L Jackson en tête d'affiche aura plutôt tendance à rassurer, même si désormais, nombreux et nombreuses sont les gens du cinéma à vouloir briller dans une série taillée sur mesure. Bien entendu, certaines thématiques sont privilégiées, mais avec Comme à la télé et ma professionnalisation en tant que meneur de jeu, il me faut a minima être au courant des sérivers que pourraient me commander des client.e.s, cela ne doit jamais devenir une corvée - comme le visionnage d'épisodes de Flash, par exemple - et fort heureusement, majoritairement, les nouvelles séries gagnent en qualité. Pas le choix face à une concurrence tout simplement pléthorique.

Bref, avec Visionnage en cours, je vous ferais un rapide résumé de ce que je regarde, ou dois visionner prochainement. 

Ma plus grande attente va à Outer range, sur Prime. Une série de Brian Watkins avec Josh Brolin et Lili Taylor, en couple dans un ranch du Wyoming, sur les terres duquel un étrange puit plein de brumes apparaît. Série fantastique portée par les épaules d'un Josh peu causant. Je vous en dirai plus prochainement.

Tokyo vice, sur Canal+ est une série tirée de la biographie d'un journaliste américain, qui dans les années 90 intégra un grand quotidien japonais, et plongea dans le monde du crime organisé. Une série de JT Rogers avec Ansel Elgort, Ken Watanabe et Rachel Keller.

Les derniers jours de Ptolemy Grey, sur AppleTV, de Walter Mosley et donc avec Samuel L Jackson, nous montre le cheminement d'un homme de 91 ans, frappé de démence, soigné grâce à un remède miracle lui permettant pour quelques jours de retrouver sa lucidité. Il va mener une enquête abandonnée il y a bien longtemps.

That dirty black bag est un western moderne sur AMC, de Mauro Aragoni, avec Dominic Cooper, mais malheureusement aussi avec Travis Finmel, qui pour le moment à tendance à me faire fuir les shows où il apparaît. C'est brutal, sanguinolent, le premier épisode m'a beaucoup plu.

Our flag means death, de David Jenkins, avec Rhys Darby, Taika Waititi et Rory Kinnear, sur HBO. C'est de la comédie américaine bien lourde comme je n'aime pas, cette fois-ci sur un thème de piraterie. C'est étrange comme ce genre venant de ce pays ne parvient plus à me divertir, voir même souvent à me mettre mal à l'aise, avec des répliques éculées et des archétypes tellement lourds. Mais bon, à voir.

Infiniti, saupoudrer sa sf de mysticisme.

 


Décidément, je ne cesse d'être agréablement surprit par les séries françaises, en particulier celles osant cheminer sur les thématiques fantastiques. Ici avec Infiniti, une série en six épisodes réalisée par Thierry Poiraud, également aux manettes de l'autre très bonne série Zone blanche, nous découvrons ce qui, pour simplifier, est présenté comme un thriller de science-fiction. Bien entendu, les choses vont évoluer pour offrir un show très original, avec un dernier épisode vraiment surprenant. 

Avec comme ouverture un terrible accident à bord de l'ISS, nous basculons en mode film catastrophe à l'américaine, mission de sauvetage en urgence et mise en avant de l'ingéniosité humaine. Sauf que ce n'est pas un film américain, les intervenants sont internationaux, et l'essentiel de l'action se déroulera au Kazakhstan, au cosmodrome de Baïkonour. En parallèle, nous aurons une enquête sur des morts atrocement mutilés, non loin du centre spatial, avec très vite, l'identité d'une victime; Anthony Kurz... Actuellement à bord de l'ISS en perdition. 

Le mélange des genres pourrait être indigeste, il se marrie très bien ici, avec un soupçon d'espionnage, d'épopée spatiale et d'enquête sur fond de corruption. Et pour expliquer le titre de l'article, il faut également ajouter un peu de zoroastrisme, avec un prophète un peu particulier, et en quelque sorte, des prises de têtes fréquentes. C'est ce côté mystique, toujours en filigrane, qui va nous faire douter tout du long du show, sur la nature des évènements, les motivations des personnages. Le scénario se focalise sur certains protagonistes, détournant l'attention d'autres, nous guidant brièvement sur de fausses pistes. 

Mention Bien pour le casting international, dont le surprenant Daniyar Alshinov, un acteur kazakhe jouant un flic blessé, et finalement, faisant le job jusqu'au bout. J'ajoute que beaucoup de décors sont tout simplement sublimes, avec les vastes étendues arides du Kazakhstan, comme les décors de l'ISS, amenant un peu de claustrophobie.

J'avais déjà noté cette propension des réalisateurs français à employer des éléments fantastiques dans des séries aux genres ancrés dans le réel, déjà dans Zone blanche, mais surtout, pour rester avec une thématique sf, dans la série Mission. Là encore, bien que moins finement, on oscillera un moment sur la vraie nature du show. 

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Pour la technique dans CàlT, pas vraiment de directives à donner, mais plutôt un modèle à suivre, afin de dérouter les protagonistes. Utiliser une mythologie, réelle ou inventée, afin de toujours semer le doute sur la nature de l'aventure; Jouons-nous bien dans le sérivers de Derrick, ou est-ce Teen wolf? Facile à dire, mais particulièrement difficile à doser, pour obtenir un résultat respectant le propos de départ. Par exemple, plutôt que tout déballer genre culte chtulhien omniprésent, pourquoi ne pas lié l'aspect religieux au passé d'un protagoniste, retrouvant des choses sombres durant son enquête, liées à son passé et ne pouvant donc que difficilement être partagées avec ses compagnons. Pourquoi ne pas inclure un site de fouille archéologique aux découvertes controversées, juste à côté d'un projet de base spatiale? Les possibilités sont nombreuses, et il faut également prendre en compte que, pour beaucoup, la science est perçue comme une religion, et l'on sait ce qu'il se produit lorsque deux courants religieux se croisent. 

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Je vous recommande donc vivement le visionnage des six épisodes d'Infiniti, une série étonnante, très bien réalisée, avec cependant un rythme peut-être un peu lent. Une excellente surprise, et si vous souhaitez partager des idées autour du concept de mysticisme à inclure dans un contexte sf, n'hésitez pas à m'en faire part en commentaire!